• La coulée de lave.

    Mystérieux est cet équilibre si tenu entre la forme et la couleur.

    Matisse l’a toujours compris instinctivement. Lorsque la forme est simple, la couleur peut être complexe, moirée. A contrario, lorsque la couleur est simple, la forme peut se faire complexe.

    Ce tableau est un cas d’école en la matière.

    La simplicité du dessin (deux ou trois coulées de lave molles et lourdes) permet un travail coloriste extrêmement complexe, avec toutes les combinaisons possibles des tons fauves.

    En quelque sorte, cette étude est l’exercice inverse des Nus bleus de Matisse, où la couleur est extrêmement pure mais le dessin extrêmement complexe.

    Aucun raisonnement, aucun calcul dans de telles “expériences spirituelles”, surtout lorsque l’équation forme/couleur touche à de tels extrêmes.

    “La coulée de lave”, comme les “Nus bleus”, c’est la démonstration d’un sens de l’équilibre absolu, intuitif, entre la forme et la couleur, entre le corps et l’âme.

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