• La valse (voir peinture yin et Yang)

    Tourne, tourne sous forme de yin et de yang
    L'eau, le feu s'entremellent,
    dans une valse semblable au big, bang.

    Les ondes bouillonnent,
    Elles veulent asservirent les flammes,
    roulent, grondent, tonnent.

    Puissant brasier, prêt à tout détruire.
    Pris dans un mouvement incandescent,
    cette atmosphère contraire, le fait fuir.

    Le flot grossit, fait son effet, s'étire, s'allonge,
    aboutit à la vague vengeresse,
    jalouse de la vive couleur qui la ronge.

    Suffit d'une lame sournoise ,sinueuse pour perturber le brasier,
    fournaise vacillante, affaiblie,
    qui ne laisse place qu'à des brandons étendus sur l'eau rassasiée.

    Comme le tribut d'une course,
    le fleuve aura aussi raison des couleurs feux du soleil,
    qui se noient dans l'écume à sa source.

    Gilda Campanella le 9 Mai 2011 à Dax

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  • Commentaires

    2
    eve38
    Jeudi 19 Mai 2011 à 10:42

    beau mais terrifiant gros bisous Evelyne

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    1
    anlubet
    Mercredi 11 Mai 2011 à 10:07

    celui-là est bon : chapeau pour la description !

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