• Le malien.

    La puissance de ce regard touareg, c'est la puissance de la liberté.

    Le chèche bleu, la profondeur de l'indigo indique l'appartenance ethnique, mais c'est aussi la couleur du ciel, celle de la liberté.

    Ces "hommes bleus" sont des nomades, du nord Mali, du Niger, du Nord Sénégal, du Sud de la Mauritanie, etc.

    Et Deleuze le démontra : les peuples nomades sont non seulement libres de repères géographiques, ils sont de facto libres de toute discrimination sociale, de toute hiérarchie.

    Pour un nomade, tout homme est un homme, ni plus ni moins.

     Et puis, il y a ce visage buriné, travaillé par les ans comme un massif rocheux du Sahara.

    Comme toujours chez Gilda Campanella, les hommes sont peints comme des paysages et la Nature est peinte comme un homme…

    Il est vrai qu'elle connait ces visages Nord-Africains, elle qui a passé les vingt premières années de sa vie en Tunisie.

    Ce visage, c'est le paysage vénérable de la liberté...

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