• Les oliviers grecs

    Les oliviers grecs

     

    Quel plaisir d'écrire sur ce tableau, car ce tableau " chante", il réjouit les yeux comme un verre de limonade réjouit tout le corps, un après-midi d'été, sur une terrasse au bord de la Méditerranée !

    Apres tout, qu'y a-t-il de rabaissant à comparer un tableau aux choses les plus agréables de la vie ?

    Matisse ne considérait-il pas qu'un tableau devait avant tout être "agréable" ?

    Jusqu'à  Matisse, il y avait une part de "chant" dans la peinture, puis l'Art Moderne a laissé place au Surréalisme, puis à l'Art Conceptuel et autres "trouvailles de l'intellect"...

    Mais, le soleil de la Méditerranée a cette force éternelle de nous rappeler à nos sens, à notre bon sens : la couleur est avant tout une musique.

    Dans toute vraie peinture, comme l'écrivait Claudel, "L'œil écoute".

    Ce ballet d'olivier pourrait sortir d'une page de Pagnol, d'un film de Fellini, ou même d'un Mont des Oliviers dans la Passion du Christ selon Rossellini, ou même d'un souvenir enchanté du Musée Matisse sur les collines de Nice... Bien-sur, pour l'équilibre coloriste, il fallait un dôme écarlate, typique des églises orthodoxes grecques, et puis un peu de "bleu grec" dans le ciel, lequel tend presque vers le bleu de Prusse des estampes japonaises...

    Quoiqu'il en soit, ce tableau est délicieux de couleurs.

    A un tel point que les couleurs font plus que de "chanter". Elles dégagent presque une odeur, un parfum de garrigue et d'huile d'olive...

     

    "L'œil écoute" devient "L'œil goûte", avec délice.

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