• tsunami (voir peinture tsunami)

    Suprème vague, tu envahis les lieux,
    ou planent la vie, le foyer, la nature.
    Ressac gigantesque, tu cries  l'adieu.

    La houle en guirlande dans sa course folle, donne la mort,
    s'élance, gronde dans l'abîme,
    avale l'espace infini sans remord.

    Sous la voûte des cieux, il ravage,
    s'étale comme un monstre, rompt les muscles du sol,
    privillégeant, ça et là quelques débrits et branches d'arbres sur son passage.

    Ce chemin de feu le conduit,
    vers le vertige du silence.
    Péril invisible de la radiation, matière crée par l'homme qui nous réduit.

    Aujourd'hui, Hanako, Tarô ,en sont les victimes,
    demain, d'autres noms viendront s'ajouter.
    L'arbre bleu ne pourra pas les protéger, lui aussi aura perdu sa cîme.

    Gilda Campanella,
    Dax le 5 Mai 2011

    espère animer la conscience de ceux qui s'en sont éloignés

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  • Commentaires

    2
    anlubet
    Mercredi 11 Mai 2011 à 10:10

    c'était plus facile à faire   mais ce qui le rend  bon , c'est l'émotion à laquelle tout le monde est sensible

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    1
    mchl
    Lundi 9 Mai 2011 à 19:04

    Fortement marquée (et pour cause) par ce qui est arrivé au Japon et à ses habitants, le poème traduit tellement bien à la fois la violence du séisme et tes propres sentiments face à l'horreur vécue et aux doutes de ceux qui te sont chers

    Je te souhiate bon courage et tu sais que tes amis sont à tes cotés

    je t'embrasse tendrement

    Michel

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