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vertige du silence
Que puis je trouver dans cet inhabituel silence?
Impuissant dans le verbe depuis ma retraite.
Je luis obéis et lui accorde cette dispense.Combient est salutaire mon besoin de communiquer,
pourtant, cette solitude fait mes souhaits et non mes soupirs.
Mes révoltes éternelles s'apaisent, disparaissent en bouquet.Je sombre doucement dans le calme,
ma fougue languit de plus en plus,
isolée, dans cette immensité qui me charme.L'éther ondule, s'élève,
seule condition pour rejoindre l'espace limpide.
J'avance vers mon propre effacement pour une trève.Cette ambiance tranquille,
nuancée par le tic, tac de la pendule,
rythme mon romantisme qui se profile.L'essence même de mes rêves,
déferle les étoiles de mes désirs,
offerts au paradis, en ce soir qui s'achève.Gilda Campanella , Dax le, 4 Mai 2011
Tags : tic, silence, apaisent, disparaissent, eternelles
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Commentaires
2anlubetMercredi 11 Mai 2011 à 09:581mchlLundi 9 Mai 2011 à 19:01Bonsoir ma chère Gilda, j'adore ce poème que tu viens d'écrire du fond de ton repére dans le sud ouest où tu trouves à la fgois la tranquilité le repos et en même temps un regain d'énergie. Il traduit parfaitement la dualité entre ton besoin de silence et de solitude et ce besoin permanent que tu éprouves à être entourée et appréciée.
Un très beau poème, je t'embrasse bien tendrement
Michel
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Pour un retour vers le calme oui le silence est nécessaire. Décrit comme ça il est encore plus magnifiant.
Je t'embrasse