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Par gildalarousse le 2 Février 2012 à 21:44
Bleu c'est la vie du ciel, le domaine
De Cynthie, le vaste palai du soleil,
La tente d'Hespéros et de toute sa suite,
Le giron des nuages, or, gris, bruns.
Bleu! c'est la vie des eaux - l'océan
Tous ses fleuves vassaux ,les innombrables flaques,
Peuvent bien enrager,écumer, bouillonner, mais jamais
Ne peuvent s'apaiser sinon dans le natal bleu
sombre.
Bleu! noble cousin du vert de la forêt
Marié aux verts dans les plus exquises des fleurs
Le myosotis, la campanule, et cette reine
En discrétion, la violette : quels étranges pouvoirs
N'as tu pas, lors que tu n'es qu'une ombre ! Mais
combien grands
Lorsqu'en un oeil t'anime le destin !
John Keats
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Par gildalarousse le 13 Janvier 2012 à 21:24
Nous n'aurons pas le temps d'attendre ce passage au fil de l'eau
Ne connaisssant pas la signification des maux
troublée par l'attente dans ce silence
Nous n'aurons pas le temps
de nous chuchoter un echo
Nous nous sommes aimés un peu trop
Je suis comme un oiseau
Mon vol est un bonheur
Flottant vers le meilleur
Dans le celeste je (me) fonds
Effleurant le vent de mon soleil couchant
L'espace embrasse mon chagrin
Et nous offre à l'outre -ciel.
Isa, le 10-1-2012
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Par gildalarousse le 2 Décembre 2011 à 19:30
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-laViolatres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonneLes enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent démentLe gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automneGuillaume Apollinaire
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Par gildalarousse le 28 Juillet 2011 à 06:34
Est ce une pluie mortelle
qui vient déjà embrumer
les fleurs de pruniers?
Sur le Lac
le césium pleut
printemps hideux.
Mon fils habite
là ou la mousson sans trève
irradie la terre.
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Par gildalarousse le 30 Juin 2011 à 08:24
La poésie est une clameur.
Elle doit être entendue comme la musique.
Toute poésie destinée à n être que lue et enfermée
dans sa typographie n'est pas finie.
Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale,
tout comme le violon prend le sien
avec l'archet qui le touche.
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Par gildalarousse le 8 Juin 2011 à 20:43
Comme la marée
A l'autre bout de son port
Prélude de ton sexe
De lumières et
D'odeurs bercées
L'éclair fait l'amour
Avec la mer
Et
Dans la douceur
De tes lèvres
Bruissent
Des chants de pluies
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Par gildalarousse le 4 Juin 2011 à 16:17
Et quand le coeur, dans sa souffrance devient muet, un Dieu m'a donné d'exprimer ce que je souffre.
Goethe
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