• Bleu c'est la vie du ciel, le domaine

    De Cynthie, le vaste palai du soleil,

    La tente d'Hespéros et de toute sa suite,

    Le giron des nuages, or, gris, bruns.

    Bleu!  c'est la vie des eaux - l'océan

    Tous ses fleuves vassaux ,les innombrables flaques,

    Peuvent bien enrager,écumer, bouillonner, mais jamais

    Ne peuvent s'apaiser sinon dans le natal bleu

    sombre.

    Bleu! noble cousin du vert de la forêt

    Marié aux verts dans les plus exquises des fleurs

    Le myosotis, la campanule, et cette reine

    En discrétion, la violette : quels étranges pouvoirs

    N'as tu pas, lors que tu n'es qu'une ombre ! Mais

    combien grands

    Lorsqu'en un oeil t'anime le destin !


    John Keats

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  • Nous n'aurons pas le temps d'attendre ce passage au fil de l'eau

    Ne connaisssant pas la signification des maux 

    troublée par l'attente dans ce silence

    Nous n'aurons pas le temps

    de nous chuchoter un echo

    Nous nous sommes aimés un peu trop

    Je suis comme un oiseau

    Mon vol est un bonheur

    Flottant vers le meilleur

    Dans le celeste je (me) fonds

    Effleurant le vent de mon soleil couchant

    L'espace embrasse mon chagrin

    Et nous offre à l'outre -ciel.

    Isa, le 10-1-2012

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  • Le pré est vénéneux mais joli en automne
    Les vaches y paissant
    Lentement s'empoisonnent
    Le colchique couleur de cerne et de lilas
    Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la 

    Violatres comme leur cerne et comme cet automne
    Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

    Les enfants de l'école viennent avec fracas
    Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
    Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
    Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
    Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

    Le gardien du troupeau chante tout doucement
    Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
    Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne

    Guillaume Apollinaire

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  • Est ce  une pluie mortelle

    qui vient déjà embrumer

    les fleurs de pruniers?

     

    Sur le Lac

    le césium pleut

    printemps hideux.

     

    Mon fils habite

    là ou la mousson sans trève

    irradie la terre.

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  • La poésie est une clameur.

    Elle doit être entendue comme la musique.

    Toute poésie destinée à n être que lue et enfermée

    dans sa typographie n'est pas finie.

    Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale,

    tout comme le violon prend le sien

    avec l'archet qui le touche.

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  • Comme la marée

    A l'autre bout de son port

    Prélude de ton sexe

    De lumières et

    D'odeurs bercées

    L'éclair fait l'amour

    Avec la mer

    Et

    Dans la douceur

    De tes lèvres

    Bruissent 

    Des chants de pluies

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  • Et quand le coeur, dans sa souffrance devient muet, un Dieu m'a donné d'exprimer ce que je souffre.

                                                                                                                                         Goethe

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  • Poème de Georgette Dupouy (peintre, et admirative de Van Gogh. Son choix me rapproche de ses émotions)

    Pour Van Gogh

    Auvers...triste pélérinage,

    partout...partout nous suit le personnage

    Qui a lutté, qui a gémi,

    Devant l'indifférence d'autrui,

    La terre est lourde aux pieds,

    Le ciel dur nous aveugle,

    ce vert sauvage nous poursuit

    Et les grands blés dorés

    Ne donne pas de joie.

    Pourtant lui a crié

    pourtant lui a compris

    et, parce qu'ayant trop su

    a supprimé sa vie

    GEORGETTE  DUPOUY  (1959)

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  • Je me suis attachée à cette pensée, car elle vient de la réflexion du grand Van Gogh, ensuite je pense qu'elle  correspond à .mes peintures

     

    "Au lieu de chercher à rendre exactement ce que j'ai devant les yeux, je me sers de la couleur plus arbitrairement pour m'exprimer fortement."

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  • Six bucherons essayaient de soulever un gros arbre  Sibirien qu'ils avaient abattu. Le tronc est énorme ils s'escriment, mais ils sont incapable de le bouger. Tout à coup, l'un d'entre eux grimpe sur le tronc et commence à chanter. Et voilà qu'à cinq , comme portés par le chant du sixième, ils parviennent à bouger l'arbre. Telle est la condition de l'artiste, il est un poids en plus pour l'humanité, il ne produit rien, et pourtant il donne de la force......

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